Tout arrive à qui sait attendre dit la sagesse populaire. Alors, j’ai attendu.
Par exemple, lorque les oreilles de lapin sont devenues hors d’usage pour capter les signaux télé-visuels, je me suis dis que j’allais attendre avant de me précipiter vers un autre type d’antenne.
Ce court délai de réflexion m’a permis d’économiser sur un service dont je ne pas ou plus vraiment besoin, aujourd’hui. À la fois pour des raisons de temps et pour des raisons technologiques. Pourquoi payer si cher pour un service dont je n’utiliserais que le dizième de la puissance alors que je peux me permettre de trouver mon contenu audio-visuel autrement, gratuitement ou pour beaucoup moins de dollars investis ?, me disais-je.
Alors, j’ai attendu.
Durant cette période de sevrage télévisuel, j’en ai profité pour m’inventer un moyen de guérir de cet attachement exagéré pour la boîte noire de l’humanité moderne – la boîte à troubadours, comme diraient ce fameux personnages du film les Visiteurs.
Bien entendu, je ne suis pas devenu allergique à la télévision et je ne me suis pas transformé non plus en luddiste qui s’ignore durant cette période.
Non. J’ai simplement relativisé l’importance du média dans ma vie quotidienne et j’ai aussi pris conscience de toute la liberté (le temps libre) que cela m’allouait pour faire autre chose, autrement.
Vivre, par exemple.
Vivre, ou à tout le moins simplemnet devenir un acteur, un personnage de ma propre vie - et non ce simple spectateur silencieux, attentif et respectueux qui joue, lui aussi, un rôle. Un rôle plus ingrat qu’il n’y paraît et qu’un citoyen du monde ne peut se contenter d’incarner à l’écran. N’importe quel écran. Que cet écran soit celui du téléphone intelligent du voisin, le terminal d’un parent ou l’écran de télévision de la société d’accueil qui lui a permis de concevoir ces premiers rêves d’enfant et d’adolescent.
Ce fameux rôle du spectateur fantastique, il demeure intéressant à jouer seulement si les médias de masse ne prennent pas pour cible le public avec sa publicité, son discours marchand.
Mais qui est capable, aujourd’hui, d’échapper à la logique économique, à l’économie marchande, au marchandisage de tout et de n’importe quoi ?
Qui échappe au geste intéressé ? Qui peut encore se dire à la fois branché et généreux dans ces partages sur les médias sociaux ?
Répondre à ces simples questions pourraient prendre des années. À condition de bien vouloir y répondre ou d’y répondre bien, c’est selon.
Autrement dit, il y faut à toute entreprise une certaine volonté, une motivation interne et profonde qui justifie l’usage de certains moyens sophisitiqués ou traditionnels pour faire avancer une cause.
Voilà pourquoi j’ai décalé ma présence temporelle sur ce blogue vers le dimanche, une journée plus ensoleillée, comme dirait la Rome antique, pour éclairer autrement les médias d’ici.
Bref, sans plus tarder, on se refait une tournée habituelle en trois temps de la semaine/scène médiatique…
ce qui se passe ailleurs dans le monde…
Tout d’abord, je ne parlerai pas du sujet évident. De tout ce dont #lesgens parlent en ce moment, partout, depuis le dernier marathon de Boston.
La raison en est simple. Je ne cherche pas à faire le snob ou à faire l’original. Je crois simplement que la poussière de cette tempête médiatique qui a effacé de la carte la Corée du Nord et un tremblement de terre en Chine ne mérite pas qu’on en rajoute une autre couche.
Je préfère simplement continuer mon petit bonhomme de chemin sur ce blogue en restant positif – ce que je n’arrive pas toujours à faire sur Twitter, malheureusement.
D’ailleurs, simplement en faisant remarquer que le jour suivant les événements de Boston, la même logique terroriste frappait de plein fouet Bagdad en emportant avec elle hommes, femmes et enfants innocents; je me suis attiré les foudres de gens qui croyaient que je cherchais à entrer dans une certaine forme de comptabilité du malheur.
Or, il ne s’agit pas du tout de relativiser le malheur des américains frappés par la foudre. Non, il s’agit de dire aussi que la foudre du fascisme islamique frappe églament de nombreux pays depuis des années. Et de demander aux gens de simplement réfléchir un instant au sort COMMUN de ces COMMUNAUTÉS internationales que plus aucune frontière virtuelle ne séparent grâce aux médias de toutes sortes, il semblerait que ce soit trop demandé. Et ce, même de la part d’un citoyen de ce même monde qui n’a pourtant que 1789 abonnés au moment d’écrire ces lettres au tableau virtuel de ma propre moralité personnelle et sociale.
D’ailleurs, on dit souvent au gens de ne pas faire la morale lorsqu’on parle.
Eh bien, je ne la fais à personne même si on me le reproche tout le temps. Et la raison en est fort simple. Je ne fais la morale à personne en parlant ou en écrivant tout simplement parce qu’il s’agit de ma morale, de ma fabrication.
Le problème, c’est que cette morale, je n’ai pas été la chercher sur une autre planète, sur un autre continent, dans un autre pays, au sein d’une province étrangère au Québec, sur une île autre que celle de Montréal. Je l’ai trouvé entre les murs d’institutions scolaires, dans les faits et gestes de ceux qui ont fait de moi ce que je suis en tant qu’être humain jusqu’ici.
Je suis, tout comme n’impote qui, le fruit de mon environnement et de mes choix anarchiques personnels.
Je suis le fruit du hasard et de la nécessité. C’est du Démocrite et ce fameux Démocrite est à la racine du mot démocratie.
Vous me suivez encore ?
Si on m’apprend que la démocratie est le pouvoir du plus grand nombre sur l’ensemble du reste du monde, j’aimerais savoir pourquoi on veut que j’aie sur le monde un regard et une morale humaine qui soit à géographie variable.
J’aimerais savoir pourquoi l’injustice qui s’est déroulée hier, ici ou ailleurs, ou bien aujourd’hui, ailleurs ou ici, devrait être interprétée par moi de manière différente.
Voyez-vous, il faut être cohérent dans la vie. Enfin, avec moi, dans mon espace virtuel, dans mon monde, c’est le minimum requis.
Enfin, peu importe. J’ai compris. Ce qui arrive ailleurs est un drame et ce qui arrive ici ou tout près d’ici est une tragédie. Une catastrophe.
Et lorsque cette catastrophe à une origine humaine, vous vous empressez d’en faire un enjeu politique et lorsque celle-ci est d’origine divine (un act of God), vous ne vous en formalisez pas trop et vous vous unissez plus rapidement sous la même bannière humanitiare – la croix rouge ou la croix verte.
C’est plutôt vous qui me semblez étrange, lorsque je vous vois réagir aux catastrophes, à la misère humaine. Et pourtant c’est l’inverse qui se produit dans l’espace virtuel de ma vie.
Je prends bien soin de parler de l’aspect « virtuel » de ma vie car ma vie réelle est tout autre. Vraiment différente.
Tout ce qui est tendance sur Twitter ne survit pas à la joie de vivre ou à l’instinct de survie des gens qui m’entourent dans le réel.
Non, dans la vie, la vraie vie – quelle absurdité, je sais, d’en être venu à faire une distinction aussi ridicule – dans la vraie vie, dis-je, #lesgens sont en mode survie, en mode vécu ou en mode économie d’énergie, en mode joie de vivre, en mode aléatoire, etc.
Ils ne suivent pas la loi – ou la logique médiatique - »le nez dans le cul pour disparaître », comme dirait Desjardins, ils suivent leur intuition, leur coeur, leurs tripes, leur conjoint, leurs passions, leurs animaux, leurs désirs, etc.
C’est pourquoi il ne faut pas abuser des médias sociaux. Tout comme il ne faut pas abuser des mots qu’on utilise. S’assurer qu’on en respecte le sens ou la définition. Et aussi, les limites. Les mots et les images ne peuvent pas tout. Imaginez maintenant les politiciens…
(durée: 4 minutes)
ce qui se déroule au Canada…
«On repart la machine», dit le chef du Bloc québécois
Ici aussi, je vais faire autrement le survol de l’activité médiatique canadienne et je ne vais pas insister sur les futiles problèmes de barbe de Thomas Mulcair ou la moustache maudite de Justin Trudeau, selon les dires de nos bons vieux amis du ROC, tout occupé qu’ils ont à parler des « vraies affaires » politiques.
Non, moi, je vais simplement vous rappeler ce que personne ne prend la peine de rappeler malgré les sondages, malgré la passion absurde des médias envers les sondages: le Bloc québécois est en train de renaître de ses cendres.
Et ce, aussi certainement que l’a fait récemment le sujet de la Constitution canadienne et de la Charte des droits et liberté canadienne, à cause du débat sur la Bataille de Londres.
Et pourtant, dieu sait que ce n’était pas à l’agenda de quiconque avant que le Bloc dépose sa motion sur la Loi de la clarté à la Chambre des communes…
Les gens ne voulaient pas en entendre parler, supposément.
Les gens ne voulaient ne partageaient pas cette « priorité », soi-disant.
Les gens ne voulaient pas rouvrir les vieilles chicances, disait-on. Comme si les nouvelles étaient vraiment plus intéressantes et utiles pour le petit comme le grand monde…
Les gens voulaient quoi, exactement, selon tout ce beau monde qui s’évertue à vouloir dire ce qui, oui ou non, fait ou ne fait pas l’affaire du Québec.
Ce qui, oui ou non, intéresse vraiment les Québécois.
J’ai même lu l’énormité suivante dans Le Devoir, sous la plume d’un journaliste pourtant sérieux: Geoffrey Simpson du Globe and Mail connaît le Québec.
Eh oui. J’ai même lu dans le National Post qu’une certaine chroniqueuse ayant passé SIX ANS au Québec sans avoir à parler le français connaissait mieux que les Québécois eux-mêmes ce que voulait dire ou chanter Gilles Vigneault.
C’est quand même passionnant tout ce qu’on peut dire parce que, nous dit-on, les gens ne veulent pas qu’on ouvre à nouveau les anciennes batailles.
Et pourtant, j’exagère, bien sûr, selon certains. Tout certain qu’ils sont d’avoir raison. Et la raison étant la raison du plus fort, cette raison se trouve quelque part au-delà des frontières du Québec actuel. C’est inévitable.
Vous voyez où nous pousse la logique canadienne d’aujourd’hui ?
À quels extrémités ?
Le fruit n’est pas mûr, disait-on.
Eh bien, on dirait que ça ne prend pas la tête à Newton pour la faire tomber. Il s’agit de parler de la Loi de la gravité pour que celle de la Clarté prenne le bord, comme on dit vulgairement par chez nous.
Ce NOUS qui vous horripile tant que ça. Ce nous qu’il ne faut jamais protéger, qu’il ne faut jamais défendre, qu’il faut toujours attendre avant de l’évoquer parce que, supposément, il n’y a pas d’urgence, pas de péril en la demeure.
Parce que le système fonctionne, nous dit-on. Voyez, je peux utiliser le nous dans cet alinéa et je peux vous faire comprendre aisément qu’il ne s’agit pas du même nous à l’alinéa précédente.
Est-ce que le titre de ce billet commence à prendre tout son sens ou il faut que je commence à manquer de subtilité ?
Le monde est beau et fragile. Ne le rendons pas simplement fragile, svp.
Tous ensemble. Reconnaissons un peu mieux ce que nous avons déjà acquis grâce au Bloc: notre statut de Nation.
Que cette Nation demeure ou non dans le Canada actuel ou celui d’hier, que nous appelions Uni pour les besoins de la Cause de l’Acte de Québec, il n’en tient qu’à VOUS.
Enfin, c’est ce que JE pense.
ce qui se dit d’intelligent sur les médias…
Ici, je vais faire très court et très clair.
Je vais utiliser une référence italienne. Vous savez, l’italien, la langue de Dante. La langue vulgaire que Dante utilisait parce qu’il croyait que la Divine Comédie ne devait pas être écrite en latin ? Eh bien, ma référence italienne ultime en matière de discours médiatique tient dans un livre, un roman, il va s’en dire:
Le pendule de Foucault (oups! référence française encore ici, sorry!)
Quel est le rapport entre ce chef-d’oeuvre littéraire et la catégorie de ce segment ? C’est simple. Pour moi, même un livre – ancien ou neuf – est aussi un média. Un média sujet au même traitement critique que ce qu’on peut lire dans les journaux, entendre à la radio ou regarder à la télévision. Je laisse de côté l’internet ou les internets parce que ce réseau n’en est que l’extension virutelle. Le système nerveux central.
Cela dit, pourquoi est-ce un roman idéal pour comprendre ma façon de penser ou – comme dirait le Monde Diplomaituqe – ma Manière de VOIR ?
Parce que Eco fait une formidable démonstration des limites du Savoir et de la Croyance dans le destin de l’espèce humaine.
Il y fait une foule de clins d’oeil au Moyen-Âge, aux croisés, aux Croisades, au chaos de la culture orale, avant l’arrivée de la galaxie Guttenberg, avant la hiérarchisation totale (ou totalitaire) des Savoirs.
Avant la démocratisation du savoir, comment se comportait l’être humain hors de l’école, hors du marché du travail, d’après vous ?
Mais le plus important, l’enseignement le plus important d’Umberto est le suivant: peu importe que vous n’y croyiez pas, au monde paranoïaque que se construisent certaines personnes en cherchant la ou les racines de leurs problèmes, comment pourrez-vous pour autant vous protéger de ce jeu étrange des perceptions et des réalités de chacun au sein d’une société de consommation qui a oublié comment demeurer une société libre ET démocratique ?
Autrement dit, ce que l’on ne dit pas sur les médias, c’est que les images produites par eux forment avant d’informer les gens. Forment et déforment les perceptions de chacun et de chacune MAIS… elle ne peuvent rien par le retour à la réalité.
Perception is reality, dit-on, en croyant idiotement énoncer une vérité immuable sur la bien mal nommée realpolitik.
Mon expérience personnelle et sociale, voyez-vous, est toujours aussi simple. Elle cherche à prouver une seule et même chose: si tout est relatif, si tout peut être remis en question; comment arriverons-nous à vivre avec de plus en plus d’êtres qui prendront la forme de drones humains, de zombies culturels, etc. ?
La propagande politique peut être extrêmement dangereuse lorsqu’elle lamine les fondations mêmes du pays qui les a vues naître, lorsqu’elle nie la bonne entente nécessaire à la vie en commun, lorsqu’elle se permet de porter atteinte à la science et à la raison elle-même afin de s’assurer la fidélité de fervents supporters fondamentalistes de la Bible Belt canadienne…
La manipulation cynique de la religion ou des croyances religieuses combinée au sabotage systémique des instruments de mesures scientifiques ou citoyens du progrès canadien ne peut pas mener bien loin ou donner quelque chose de bon. Ni une réforme de l’union d’antan entre francophones, anglophones et autochtones. Ni un alliance canadienne entre eux tous fondée sur la conservation de ses plus nobles traditions.
J’aimerais bien avoir tort lorsque je m’inquiète de cette manière. Mais je me dis que ce que croient dur comme fer ces gens-là ne pourra pas toujours nous être indifférent, ni ne pas nous concerner plus ou moins directement.
Et pourtant, s’il y a quelqu’un qui peut se dire canadien, c’est bien moi. Né de plus de dix pères, entre deux mères fondamentalement différentes; je peux comprendre ce pays de plus en plus divisé.
Mais la manière dont le Harperland se constitue, peu à peu, comme une lent et persistant « coup d’état au ralenti », comme dirait l’ancien mari d’une ancienne gouverneur-général, m’empêche de pouvoir me joindre à ce type de combat… qui n’est définitivement plus un combat politique traditionnel lorsque des robots découragent sciemment de voter, lorsque l’on n’hésite pas à épier les conversations privés de l’opposition officielle, lorsqu’on s’appuie consciemment sur des mensonges éhontés dans un endroit supposément réservé à des gens honorables, lorsque la peur et la loi d’airain est préconisé par des gens qui se font élire aveuglément par des fidèles qui ne comprennent pas à quel point on les manipulent effrontément pour des raison de la destruction des fondations, sans même avoir besoin de toucher aux lois les plus fondamentales de ce même État ?
Alors, ma question finale n’est pas: ne trouvez-vous pas anormal que le Québec ne soit plus partie prenante et signataire de la Constitution canadienne, mais bien ne trouvez-vous pas que ce sont plutôt la majorité des canadiens qui sont aujourd’hui exclus de ce pays qu’on appelle encore Canada en oubliant quels Nations (13 en tout) ont contribué à fondé l’unité immuable de cette monarchie constitutionnelle depuis 1867 ?
Vu de cette manière, c’est une toute autre question qui se pose, en ce moment, que celle de la bête et méchante unité nationale.
C’est plutôt carrément la question de la liberté d’expression et de la démocratie elle-même qui se pose, aujourd’hui, au Canada.
Et cette pour cette raison qu’un pays nouveau m’intéresse davantage que la léthargie permanente et la division constante des forces qui pourraient lui permettre de se réformer ultimement, fondamentalement, radicalement. Constitutionnellement. Dans ses lois les plus fondamentales et humaines. Imparfaites, certes, mais constituantes et rassembleuses dans son esprit. Le seul esprit des lois que je respecte.
Celle qui fait que celui qui dirige le pays soit celui qui entre en esclavage en se donnant des millions de maîtres différents.
L’esprit de Montesquieu, l’esprit de la République américaine dans son essence, c’est ce que je nous souhaite en 2013. En cette année du Serpent où la pensée tortueuse est plus juste et plus droite que la ligne droite elle-même. La droite radicale qui n’a plus déjà de noblesse que la courronne royale qu’elle ne cesse de vouloir courtiser sans jamais en être vraiment digne de pouvoir la porter.
Beau dommage, comme on dit au Québec.
Pauvre, pauvre Canada, comme dirait Fatima.
Car la pauvreté n’est pas une simple question d’argent ou de ressources ou de moyens financiers ou politiques.
C’est avant tout une pauvreté du coeur. Une lâcheté inavouable. Une bêtise qui se sert de l’intelligence des moins vigilants pour triompher de ses adversaires politiques. Un parler vrai qui repose sur le mensonge diplomatique. Un réformisme, un conservatisme et une gouvernance royaliste qui n’ont de noble et de légitime que le nom.
Si Georges Étienne vivait aujourd’hui, il ne ferait pas de Cartier. Ou il se battrait sans relâche.
Vaincre ou mourir n’est pas un cri de guerre si on entend par là qu’il faut vaincre la peur de parler et la peur de mourir pour vivre enfin libre à nouveau sur la terre de nos aïeux. Car ton bras sait porter la croix des plus brillants exploits, disait la chanson… Que dit-il ou que veut-il encore dire aujourd’hui face à un parti qui utilise le meilleur de nous-même pour une vision du Canada encore plus réductrice, factice et illusoire que celle du père contre qui il se bat à nouveau en faisant face aujourd’hui à son fils ?
J’avais promis plus haut que ce serait ma dernière question dans ce billet. En fait, la dernière est davantage là pour la forme, pour le style. Pour créer un effet rhétorique inutile au milieu de discours politiques qui ne riment plus à rien parce qu’ils ne résonnent que dans le coeur et la tête de ceux et celles qui n’ont d’yeux que pour leurs propres intérêts personnels quand vient le temps des sacrifices et des fondements collectifs d’un pays menacé de disparition. Menacé par son premier ministre. Pas par une simple faction indépendantiste d’une province isolée, ignorée et méprisée en silence.
Ce billet ne fera pas plaisir à ceux qui me croient indépendantistes. Il ne plaira pas non plus à ceux qui inventent les fédéralistes là où il n’y a que des citoyens sans malices et sans arrière-pensées égoïstes.
Mais peu importe. Je ne suis pas né pour gagner un concours de popularité, mais pour AIDER à fonder un pays. Enfin, c’est ce que je crois.
Et vous, en quoi croyez-vous ? En la science ? De quel côté votre coeur et votre tête balancent en ce moment ?
* media tempestas : musique d’ambiance pour une lecture plus adéquate de cet autre production épistolaire virutelle. Pour faire l’expérience de lecture en mode « réalité augmentée », comme on dit, chez les gens branchés…